Invariance

La revue Invariance (une revue de très grande qualité) fut fondée en 1968 par Jacques Camatte : https://revueinvariance.pagesperso-orange.fr/

Lire également l’article intitulé “40 ans plus tard : retour sur la revue Invariance” : http://tempscritiques.free.fr/spip.php?article301

Voir également le site internet italien Il Covile : https://www.ilcovile.it/

Il est indispensable de suivre exactement le développement du concept de Capital, point central de l’économie politique moderne et reflet du Capital réel, base de toute la société bourgeoise. A partir de présuppositions, il doit donc être possible de discerner toutes les contradictions de la production bourgeoise ainsi que ses limites (qu’elle tend elle-même à dépasser)” (Marx, Grundrisse)

“Nous avons voulu opérer à l’intérieur de l’œuvre de Marx. En ce sens nous sommes d’accord avec K. Axelos : ‘Avant d’entreprendre la critique de Marx et avant de tenter de le dépasser, il faut comprendre ce qu’il dit. Le dialogue avec sa pensée et la confrontation de sa pensée avec la réalité historique mondiale présupposent une longue médiation à l’égard de tout ce qui est et se fait. Car la réalité ne se laisse pas si aisément séparer de l’idée, ni la théorie de la pratique. (Marx, Penseur de la technique, Ed. de Minuit, p.302).” (Invariance, Mai 1973)

“L’œuvre de Jacques Camatte est entourée d’une authentique conspiration du silence. Il faut dire qu’à la différence de tant d’autres théoriciens révolutionnaires, il n’a ni trahi, ni cédé, ni cherché la reconnaissance publique. Issu d’un marxisme hétérodoxe, il a suivi imperturbablement son cheminement intransigeant, jusqu’à aujourd’hui. Mais le plus impardonnable – comme on le verra en lisant les quelques textes cardinaux de lui que nous publions dans ce volume –, est sans doute qu’il ait décrit avec exactitude, il y a presque cinquante ans maintenant, le cours historique fatal dans lequel le capital et la civilisation entraînaient l’espèce humaine. Il y a cinquante ans, il a vu la constitution de la société technologique en un monstrueux appareillage enserrant la planète, ravageant toute nature, médiatisant tous les rapports, et la nécessité vitale de déserter pareil monde. Il a vu le vide des subjectivités contemporaines, l’anxiété qui les propulse, et l’aspiration diffuse à une véritable communauté humaine. Il faut lire Jacques Camatte, parce que la compréhension du processus historique est l’une des rares façons de ne pas devenir aussi fous que l’époque que nous traversons.” https://editionslatempete.com/errance-de-lhumanite/

Première Série de la revue Invariance (1968-1971)

Deuxième Série de la revue Invariance (1971-1975)

Troisième Série de la revue Invariance (1976-1980)